Ce voyage en Bretagne était plus qu’un voyage, c’était une aventure nouvelle pour moi, un vrai challenge personnel.
J’avais envie de grands espaces, de me déconnecter de mon quotidien et de débrancher le cerveau pour une fois, juste vivre l’instant présent et avancer un pas après l’autre, jour après jour, malgré les difficultés.
Avant de partir je m’étais dis que si je me rendais compte que cette aventure n’était pas pour moi j’avais le droit d’arrêter, ça n’aurait pas été un échec pour autant. On a le droit de ne pas aimer marcher seul(e) des heures durant un sac lourd sur le dos, dormir dans une tente et repartir le lendemain pour de nouvelles heures de marche.
J’aurais pu faire sauter une étape, j’aurais pu céder aux douleurs et ampoules et raccourcir mon voyage, mais cette volonté d’avancer coûte que coûte et de me rapprocher un peu plus de mon objectif m’a guidé dans les hauts comme dans les bas sur la presqu’île de Crozon.
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9 jours en Bretagne, 7 jours de marche de Saint Nic Pentrez à Le Faou, 176 kms effectués sur mes petites jambes, portant un sac à dos de 15/16kgs au départ. Au delà des chiffres c’est bien plus que ça…
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Ce que je retire de cette expérience…
…. le sentiment de liberté incroyable
Il suffit juste de se lancer, avancer un pas après l’autre, vivre l’instant présent et juste suivre ses envies.
J’ai envie de m’arrêter je m’arrête, je pars quand je veux, je marche autant que je veux… ou pas d’ailleurs!
Il n’y a que soi pour décider de la tournure des choses et ça j’avoue que c’est juste incroyable même si au début ça fait peur. On est plus vraiment habitué à cette liberté absolue, il y a toujours un truc à faire, un truc à penser, telle personne à appeler, tel rdv ou boulot à faire.
Partir marcher c’est juste libérateur. Pas besoin de chercher l’illumination ou fuir quelque chose pour apprécier cette expérience. Pour ma part je voulais juste déconnecter et faire le plein d’air pur et de nature. C’était peut-être aussi pour me prouver que j’étais capable de bien plus que je ne m’en crois capable au quotidien. En affrontant ses peurs et ses doutes, en sortant de sa zone de confort c’est là que la magie opère bien souvent et que l’on découvre beaucoup de choses sur soi.
J’étais paniquée à l’idée de marcher seule, peur de me retrouver dans un bois seule, ou de dormir dans une tente seule. Surtout qu’en tant que femme l’entourage à tout de suite peur pour vous et même sans le vouloir ils ont tendance à vous communiquer leurs angoisses. Oui ça peut faire peur au début mais une fois qu’on est lancé tout est possible et tellement libérateur!
J’ai adoré ce sentiment de joie en arrivant au camping du soir, la gratitude d’avoir fait tout ce chemin en comptant que sur mon corps et mon esprit pour avancer. On oublie tout le superflu et on apprends à redécouvrir des tous petits plaisirs, voir des animaux sauvages tôt le matin, voir un lever de soleil sur l’eau, apprécier la chaleur du sac de couchage quand le vent souffle dehors, une douche chaude après une journée de marche…
Bref je referais sans hésiter. Je sais que j’aurais tout de même une petite appréhension avant le prochain saut, mais CA VAUT TELLEMENT LE COUP!
Foncez, au moins vous serez vite fixés! 🙂
Si vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter et si vous connaissez déjà n’hésitez pas non plus à faire part de votre avis sur le GR34! 🙂
Et on va où maintenant 